Né le 13 janvier 1848, mort à Paris en juin 1913. Frère de Théophile Ferré, dont il fut le secrétaire sous la Commune de Paris en même temps que capitaine au 76e bataillon fédéré.
Arrêté après la défaite de la Commune, il aurait été interné à Sainte-Anne, puis relâché. Il se réfugia alors en Suisse. Par contumace, le 16e conseil de guerre le condamna, en mai 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Réfugié à Zürich où il se maria, puis à La Chaux-de-Fonds, Hippolyte Ferré, qui se faisait alors appeler Henri, gagna sa vie comme tapissier et milita dans les rangs des adversaires de Marx. Il assista aux congrès de la Fédération jurassienne et fut notamment secrétaire du congrès tenu à la Chaux-de-Fonds, les 6 et 7 avril 1874. Une Fédération française de l’AIT se constitua en 1877, et Ferré fit partie de son conseil avec Alerini, Dumartheray, Jeallot et Pindy, ce dernier remplissant les fonctions de secrétaire-correspondant.
Hippolyte Ferré fut secrétaire du Comité du monument aux Fédérés dans les années 1880, puis trésorier de la Société fraternelle des anciens combattants de la Commune fondée en 1889. Il était domicilié à Levallois-Perret quand mourut sa sœur Marie Ferré en 1882.
Camélinat prit la parole lors de son enterrement, le 12 juin 1913.
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE : Arch. PPo., B a/439, B a/440. — J. Guillaume, L’Internationale, op. cit., passim. — L. Descaves, Philémon..., op. cit., p. 278. — Le Temps, 9 janvier 1888. — L’Humanité, 13 juin 1913. — Notes de J. Chuzeville. — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.