Né le 24 juin 1836 à Avignon (Vaucluse) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Du 12 novembre 1867 au 16 décembre 1869, il avait été condamné six fois pour mendicité, vagabondage et outrage à un maire.
Pendant le Siège, il était dans le 11e bataillon de Mobiles de la Seine, puis, vers le 20 mars 1871, il s’enrôla comme garde au 176e bataillon. Le 20 mai 1872, le 17e conseil de guerre le condamna à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il fut bien noté : bonne moralité, bonne conduite, bon travail. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839, BB 27 et H colonies 80. — Note de Louis Bretonnière.