FERRY Eugène

Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il se trouvait dans la 8e compagnie sédentaire du 249e bataillon de la Garde nationale et il continua son service après le 18 mars 1871. Le 23 avril, il se fit attacher aux bureaux du Télégraphe, rue de Grenelle. Il fut destitué le 17 mai en raison de la lenteur mise à remplir sa mission : relier par télégraphe les forts de Montrouge et de Vanves. Arrêté le 25 mai, il assura ne plus avoir pris part à l’insurrection.
Le 19 mars 1872, le 8e conseil de guerre le condamna à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 23 juillet 1877, il obtint remise de sa peine, et, le 15 janvier 1879, l’obligation de résidence fut levée. Il rentra par la Vire.