FIDERLÉ Adolphe

Né à Nancy le 13 octobre 1844 ; demeurant, 8, rue de Meaux, à Paris, XIXe arr. ; dessinateur en broderies ; communard.

Fiderlé s’était engagé, le 22 janvier 1862, au 94e régiment de ligne. Il déserta le 10 mai 1870 et passa en Suisse. Rentré en France le 5 septembre, il fit campagne contre l’Allemagne au 48e régiment de marche comme sergent-fourrier. Il aurait été blessé et fait prisonnier le 9 janvier 1871 et se serait évadé le 2 février suivant.
Il servit la Commune de Paris comme capitaine au 231e bataillon de la Garde nationale. Par contumace, le 2e conseil de guerre le condamna, le 13 mai 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire. Il n’avait subi auparavant aucune condamnation.
Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation.
Il vécut réfugié à Genève. D’après un rapport du consul de France à Bâle en date du 24 mars 1879, Fiderlé « a manifesté l’intention de ne plus s’occuper de politique et de vivre désormais en honnête et laborieux ouvrier ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59093, notice FIDERLÉ Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 mai 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/863, n° 6387. — Arch. PPo., listes de contumaces.

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