Né le 26 novembre 1848 à Saint-Amand-les-Eaux (Nord) ; Il habitait Paris depuis l’enfance ; ouvrier fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait deux jeunes frères et sa famille était dans la misère. Il avait été condamné, en 1869, à un mois de prison pour mendicité et, en 1870, à un mois de prison pour vol.
Engagé volontaire, il fit la campagne de la Loire et fut licencié lors de l’armistice. Après le 18 mars 1871, il entra dans la 3e compagnie de marche du 218e bataillon de la Garde nationale ; il fut arrêté le 28 mai. Il était caporal et aurait été cassé, disait-il, « parce qu’il se soûlait ».
Le 19 avril 1872, le 17e conseil de guerre le condamna à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.