FISCHER Michel

Né le 30 juin 1824 à Creutzwald (Moselle) ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Michel Fischer était resté quatorze ans dans l’armée et l’avait quittée en 1856. Il s’était établi à Paris après la libération.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du corps des Mitrailleurs ; licencié le 1er avril 1871, il fut incorporé, le 15, dans le bataillon de la Marseillaise ; il fut envoyé porte Maillot et y resta jusqu’au 22 mai ; après l’entrée des troupes, il regagna son domicile. Il prétendit que des fédérés étaient venus le chercher le 26 mai et l’avaient conduit à Belleville où il fit du service à la mairie jusqu’au 28.
Il était signalé par la police comme très exalté. Il signait d’une croix. Le 8e conseil de guerre le condamna le 19 mars 1872 à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il fut bien noté et, le 11 janvier 1878, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59146, notice FISCHER Michel, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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