FLEURY Pierre, Jules, Alexandre (Médéric ?)

Il était marié, sans enfant ; il avait à sa charge deux nièces orphelines. Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint à une compagnie sédentaire du 178e bataillon de la Garde nationale ; il fut élu lieutenant, fin mars 1871, et conserva son grade pendant toute l’insurrection ; il prétendit avoir servi par contrainte et avoir fait seulement du service intérieur ; il fut arrêté le 28 mai à Belleville.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 27 avril 1872, à la déportation simple ; sa femme obtint de le rejoindre et il fut gracié deux mois plus tard, sauf maintien de la dégradation civique ; mais il mourut sept jours après sa libération.