FORESTEAU Daniel, Jean

Il était marié, sans enfant. Il s’était engagé au 3e régiment de zouaves pour la durée de la guerre, et fut libéré à Agde (Hérault) le 15 mars 1871. Il arriva le 20 à Paris. Peu après, il fut incorporé dans la 1re compagnie de marche du 188e bataillon ; il fut élu capitaine vers le 10 avril et fait prisonnier le 22 mai à Passy (XVIe arr.).
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 25 mai 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 27 juin 1876, sa peine fut commuée en cinq ans de bannissement, mais avec maintien de la surveillance de la police. Remise du reste lui fut faite le 15 janvier 1879 ; il était rentré par le Navarin.