Né le 7 septembre 1846 à Troyes (Aube), frère de Désiré ; serrurier-ajusteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné, en 1859, à Laon, à deux mois de prison pour vol ; en 1865, à Paris, à un mois de prison pour coups et blessures ; en 1866, toujours à Paris, à treize mois de prison pour tentative de vol, et, en 1869, à treize mois de prison pour vol également. Les renseignements recueillis sur lui étaient très défavorables. Sous le gouvernement de la Défense nationale, il travaillait à l’usine Mignon à la transformation des fusils.
Sous la Commune de Paris, il appartint au 199e bataillon de la Garde nationale ; il fut blessé le 22 ou le 23 mai 1871 et fut fait prisonnier à l’ambulance, le 26 mai.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 8 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; le 12 septembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple, le 27 novembre 1879, en cinq ans de bannissement ; en déportation, il avait un caractère peu discipliné et une conduite passable ; un rapport de Nouméa du 5 juin 1878, signale que sa conduite s’était améliorée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754, BB 27 et H colonies 80.