Né le 16 juin 1841 à Puteaux (Seine) ; demeurant à Paris ; garçon limonadier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait fait un congé de sept ans dans l’armée et avait été cassé deux fois du grade de caporal pour inconduite.
Pendant le Siège, il fut nommé capitaine du 128e bataillon de la Garde nationale, puis chef de bataillon sous la Commune de Paris ; il combattit à Bagneux, Issy, Levallois, Neuilly ; le 128e « a bien mérité de la République et de la Commune », dit un décret du 12 mai pris sur proposition de Delescluze. Le 11 juin, Foubert s’enfuit avec la femme de son ami Ménard, ouvrier tourneur en cuivre ; il se réfugia à Meaux (Seine-et-Marne) où il vécut sous le nom de son ami ; il y fut arrêté le 4 septembre 1871.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 2 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/733. — Note de Louis Bretonnière.