Né à Paris le 17 décembre 1827 ; commissionnaire ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; sa femme était couturière. Il avait été condamné en 1853 à un mois de prison pour vente sans autorisation de journaux sur la voie publique.
Il prétendit n’être entré dans la Garde nationale que le 15 mai 1871 ; il appartint au 258e bataillon.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 4 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut commuée, le 19 décembre 1876, en huit ans de détention, puis remise le 2 avril 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.