FOUET Louis (ou Émile)

Né le 25 septembre 1833 à Verlin (Yonne) ; demeurant à Paris ; puisatier et marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. C’était un ancien militaire. Pendant le 1er Siège, il se trouvait dans une compagnie sédentaire du 103e bataillon de la Garde nationale. Il recommença à travailler le 9 mars 1871, et ne reprit son service dans son ancien bataillon que mi-avril. Au début de mai, il fut incorporé dans une compagnie de marche et passa, deux jours après, dans la 11e compagnie du génie auxiliaire. Il fut arrêté, le 27 mai, porte de Bagnolet. Aucune plainte ne fut formulée sur sa conduite et sa moralité ; de bons renseignements furent donnés par ses patrons.
Le 11e conseil de guerre le condamna, le 2 avril 1872, à la déportation simple. À Nouméa, en janvier 1879, il était dit avoir assez bonne conduite, de bonnes mœurs, être courageux, mais il semblait animé d’un « mauvais esprit ». Le 11 mars 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59364, notice FOUET Louis (ou Émile), version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739 (à son dossier, deux lettres de sa femme, de juin et septembre 1875) et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Roger Pérennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Nantes, Ouest éditions, 1991.

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