Né le 26 décembre 1831 à Pouxeux (Vosges) ; demeurant à Paris, 94, rue Rambuteau, Ier arr. ; garçon boucher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant ; il avait subi, le 20 octobre 1864, une condamnation à six mois de prison pour vol.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 113e bataillon de la Garde nationale, sans grade. Le 113e devint, après le 18 mars 1871, le 1er bataillon fédéré ; Fougerolle y servit pendant toute la Commune dans une compagnie de marche. Il fut blessé, le 24 mai, rue de Rivoli et transporté à l’hôpital Saint-Louis où il fut arrêté ; il n’avait plus de domicile fixe.
Le 9 mars 1872, le 15e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée. Le 14 septembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple puis, le 15 janvier 1879, il obtint la remise du reste. Il était arrivé à Nouméa le 4 mai 1873.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.