FOULON Eugène

Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné, en 1850, à 16 f d’amende pour délit de chasse et, en 1856, à la même peine pour le même délit. Un certificat du docteur Poignat, son parent, le signalait « comme atteint d’un dérangement mental ».
Pendant le 1er Siège, il était sergent-clairon au 133e bataillon. Il démissionna le 18 mars 1871 pour se rallier aux gardes nationaux qui défendaient la mairie du IIe arr. Vers le 28 mars, il entra comme chef clairon dans les chasseurs de la Commune. Le 10 mai, il fut nommé lieutenant dans la 4e compagnie des Chasseurs ou compagnie des Pupilles de la Commune. Il paraît être resté caché du 23 au 29 mai.
Après la Commune, il réussit « à faire agréer ses services au colonel O’Neil qui l’avait employé à la mairie ». Il fut soupçonné de détournement d’armes à la mairie, renvoyé et condamné, par le tribunal correctionnel, à quatre mois de prison. Le 5 avril 1872, le 13e conseil de guerre le condamna à trois ans de prison et à dix ans de surveillance.