FOURCROY Paul, Victor

Né le 5 mars 1810 à Châlons (Marne) — qui peut être Châlons-sur-Marne ou Châlons-sur-Vesle ; demeurant à Paris ; tourneur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était veuf, sans enfant. C’était un repris de justice, condamné dix-sept fois à la prison pour vagabondage, mendicité et rupture de ban. Il fut libéré en février 1869 avec l’ordre d’aller à Reims, mais il mena une vie errante.
Pendant le Siège, il se rendit dans les environs du camp de Châlons et fut employé par les Prussiens pour faire des corvées. Après l’armistice, il rentra à Paris et, pendant la Commune, il appartint à un bataillon « dont il ne peut préciser le numéro, mais qu’il croit être le troisième ». Il « a fait plusieurs fois le coup de feu, dit-il, mais il ne peut indiquer à quelles affaires il a assisté ». De la Concorde au Père-Lachaise, il aurait défendu les barricades. Il réussit à sortir de Paris et fut arrêté comme vagabond en Seine-et-Marne.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 16 février 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques. Il décéda à l’Île des Pins, ambulance d’Uro, le 12 novembre 1873.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59404, notice FOURCROY Paul, Victor, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et H colonies 81.

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