FOURETS Adolphe

Il était célibataire. Il était garde pendant le Siège de Paris dans la compagnie de marche du 181e bataillon de la Garde nationale. Il paraît avoir travaillé jusqu’au 20 avril 1871, puis, faute d’ouvrage, il entra dans la 2e compagnie de marche du 1er bataillon. Il alla huit jours à Issy dans les tranchées et fut fait prisonnier le 28 mai près de l’église de Ménilmontant, XXe arr.
D’après le commissaire de police du IIe arrondissement, sa conduite et sa moralité étaient bonnes. Le 13e conseil de guerre le condamna, le 1er avril 1872, à deux ans de prison et à dix ans de surveillance qui furent commués en dix ans de privation des droits civiques, avec maintien des deux ans de prison.