FOURNIER Charles, Florentin

Né le 15 décembre 1845 à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) ; demeurant à Paris ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; son père était cultivateur en Loir-et-Cher. Fournier travailla aux fortifications jusqu’à fin septembre 1870. Lors du 1er Siège, il fut incorporé dans une compagnie de marche du 76e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice et jusqu’au 2 avril 1871, il fut occupé, selon lui, aux plantations du bois de Vincennes, puis il rejoignit son bataillon. Il alla porte Maillot et avenue de Wagram. Dans le courant d’avril, il se rendit, Grande-Rue de Montreuil, auprès de sa sœur dangereusement malade et l’aurait soignée jusqu’au 25 mai (mais sa sœur était décédée le 18 avril). Le 26, il se réfugia à Belleville et, le 28, fut fait prisonnier en bourgeois, rue des Amandiers, XXe arr.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 30 mars 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut commuée, le 22 juillet 1876, en sept ans de détention. Il obtint une remise d’un an le 25 mars 1878. Il était arrivé à Belle-Île le 27 juillet 1877 par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59442, notice FOURNIER Charles, Florentin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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