FOURNIER Julien

Né le 13 avril 1834 à Trémery (Moselle) ; graveur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Habitant Metz (Moselle), Julien Fournier s’engagea dans les francs-tireurs des Vosges au début de la guerre, puis il passa à la 4e légion des mobilisés du Rhône ; licencié en mars 1871, il vint à Paris où il logea 126, rue Saint-Antoine et trouva une place d’infirmier à l’hôpital Necker. Il fut renvoyé en avril « pour son inconduite et ses idées de désordre », il s’engagea alors dans le 183e bataillon fédéré avec lequel il alla combattre dans les tranchées de Vanves, puis dans les Turcos de la Commune et défendit les barricades jusqu’au 24 mai.
Il fut arrêté le 26 juin et détenu à Belle-Île. Le rapport d’instruction le décrivait comme « un homme de mauvaise conduite, criard et exalté ». Il fut condamné, le 18 février 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels ; détenu au fort de Quélern, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872 par la Garonne. Amnistié le 15 janvier 1879, il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59452, notice FOURNIER Julien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 novembre 2021.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 379 (211). — ANOM, COL H 81. — Arch. Nat., BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière et Pierre-Henri Zaidman.

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