FOUSSEDOIRE Louis

Né le 7 mai 1842 à Issoudun (Indre) ; demeurant à Paris, boulevard d’Italie (XIIIe arr.) ; charron ; communard.

Il était marié, sans enfant. D’après la police, c’était un ivrogne et « un grand partisan de la Commune ». Il avait été condamné, en 1862, à 15 F d’amende pour le vol d’une poule.
Il était garde à la 4e compagnie sédentaire du 101e bataillon fédéré ; il aurait travaillé jusqu’au 1er avril 1871, puis, le 2, aurait rejoint sa compagnie. Il alla douze jours gare d’Orléans, puis, vers le 1er mai, à Bicêtre et, le 5, à Cachan. Il revint chez lui le 18 ou le 19, mais en civil et sans fusil ; le 23, il se rendit chez sa mère, route d’Italie. Arrêté le 11 juin, il fut incarcéré à Rochefort.
Le 14 mai 1872, le 6e conseil de guerre le condamna à dix ans de détention. Le directeur de la prison de Thouars disait de lui, le 17 novembre 1877, que c’était un « bon détenu », qui exprimait dans sa correspondance « de bons sentiments de famille et de repentir ». Le 24 juillet 1876, Foussedoire obtint une remise de deux ans, puis, le 14 février 1878, une nouvelle remise de deux ans également.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59480, notice FOUSSEDOIRE Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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