Né le 15 janvier 1831 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants nés d’un premier mariage ; veuf, il épousa sa belle-sœur. Il avait été condamné, en 1853, par les assises d’Aix, à un an de prison, et avait fait faillite en 1865.
Capitaine adjudant-major au 116e bataillon fédéré, il fut condamné par contumace, le 20 décembre 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il fut arrêté le 8 décembre 1874 et condamné, le 29, à la même peine, commuée, le 19 mai 1875, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 20 janvier 1876 et sa peine fut remise plus tard au cours de la même année. Il rentra par le Tage.
Il existe au dossier BB 24 un manuscrit de Fraissinet dans lequel il conte sa vie de 1853 à 1874.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/814, n° 2595, BB 27 et H colonies 81. — Arch. Min. Guerre (son dossier, n° 1481, manque). — Note de Louis Bretonnière.