Né le 29 mai 1832 à Beaumont-sur-Oise (Seine-et-Oise) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il était simple garde dans le 88e bataillon, il fut élu caporal le 6 avril 1871 et occupa à la même époque durant six jours le fort d’Issy. Il fut blessé le 24 mai rue de Turbigo.
D’après le maréchal des logis de gendarmerie de Beaumont, Francière était un paresseux et un ivrogne qui avait causé la mort de sa femme, « vivait en concubinage avec sa nièce, fille de mauvaise vie, dont il aurait eu deux enfants et qui, arrêtée sur les barricades comme pétroleuse, est morte depuis à l’hôpital de Versailles ». Le 6e conseil de guerre le condamna, le 24 février 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873.
Remise de sa peine lui fut faite le 15 janvier 1879, et il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.