Né en 1830 à Saint-Chamond (Loire) ; chauffeur mécanicien ; participant à la Commune de Lyon.
Il était marié, « père de famille ». Il habitait, en 1871, 22, rue Sainte-Jeanne, quartier de La Guillotière, à Lyon. Franck avait été trésorier d’un club lyonnais dit « Club révolutionnaire de la rue Béchevelin ». Il fréquentait les réunions publiques, y prenait la parole et « se faisait remarquer pour être un ardent partisan de la Commune ». Le 30 avril 1871, armé de son fusil, il se rendit à la mairie de La Guillotière pour se joindre aux hommes qui occupaient le poste.
Par contumace, le conseil de guerre de Lyon le condamna, le 13 décembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il vécut à Genève et fut gracié le 8 mai 1879. Sa femme était aveugle (notice contumax du 5 avril 1879).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/866, n° 7867. — Arch. Dép. Rhône, série R, conseil de guerre de 1871, liasse D à G.