FRANCK Jean, Philippe

Né en 1822 à Matten (Bas-Rhin) — serait-ce Matzenheim ? ; cordonnier ; communard.

Il était marié, père de quatre enfants. Il était garde, pendant le 1er Siège de Paris, dans la 5e compagnie du 252e bataillon ; il se retira le 12 mars 1871 à Champigny (?) où demeurait sa femme. Il revint à Paris faute de travail, prétendit-il, le 23 avril et se fit incorporer dans son ancien bataillon.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient défavorables, d’après le commissaire de police de Saint-Maur : ivrogne, il maltraitait sa femme. Il aurait combattu aux barricades. Le 8 mars 1872, le 16e conseil de guerre le condamna à un an de prison et à dix ans de privation de ses droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59520, notice FRANCK Jean, Philippe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 juin 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/763.

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