Né vers 1820 ; demeurant à Paris ; ébéniste ; communard.
Il avait été soldat et condamné à six mois de prison pour dissipation d’effets d’armement.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut sous-lieutenant dans le 56e bataillon de la Garde nationale et démissionna après l’armistice. Le 14 ou le 15 avril 1871, il accepta de servir la Commune et, deux jours plus tard, fut nommé capitaine à la 3e compagnie de marche du 198e bataillon. Il fournit un « concours très actif », dit un rapport de police. François allégua « qu’il a dû céder à la menace et à la contrainte ».
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 4 décembre 1871, à deux ans de prison.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/732.