Né le 2 juin 1842 à Versailles (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris, 247, rue Saint-Martin, IIIe arr. ; bijoutier ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint à la compagnie de marche du 88e bataillon de la Garde nationale et il continua son service sous la Commune de Paris. Il fut blessé le 14 mai 1871 dans Neuilly et transporté en ambulance rue de Turbigo ; il fut fait prisonnier dix jours plus tard.
Sans doute y a-t-il identité avec François, garde national au 86e bataillon fédéré, qui reçut de la mairie du IIIe arr. de Paris, à la date du 18 mai 1871, la somme de 20 f au titre de secours en argent aux blessés. Voir Abadie. (J.O. Commune, 21 mai 1871.)
Le 31 mai 1872, le 17e conseil de guerre condamna J.-H. François à la déportation simple ; le 20 novembre 1872, sa peine fut commuée en six ans de détention, puis il obtint une remise de deux ans le 11 novembre 1875. Lorsqu’il fut libéré, il travailla comme garçon-pharmacien à Versailles (certificat du 6 février 1878).
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/767.