FRANÇOIS Jules

Né le 6 janvier 1850 à Vertus (Marne) ; demeurant à Paris, 16, rue Violet (XVe arr.) ; communard.

Il était célibataire, chaudronnier comme son père. Soldat de la classe 70, exempté de service militaire par son numéro de tirage au sort, il s’engagea pour la durée de la guerre et fut incorporé au 21e régiment d’artillerie.
Sous la Commune de Paris, il se borna, dit-il, « à suppléer son père dans un service de garde sédentaire au 82e bataillon fédéré ». Il fut blessé à Courbevoie, selon sa concierge ; Jules François prétendit qu’il s’agissait d’un accident. Il fut fait prisonnier dans une ambulance.
Le 26 avril 1872, le 1er conseil de guerre le condamna à dix ans de détention et à la dégradation militaire. Le 14 juin 1873, sa peine fut commuée en cinq ans de prison avec privation de droits civiques, mais le droit de surveillance de la police fut levé. François avait un frère qui, après avoir servi la Commune, réussit à se réfugier en Belgique.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59539, notice FRANÇOIS Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 juin 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/789.

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