FRAYSSINET Jean-Louis

Né le 9 juin 1843 à Rivière-sur-Tarn (Aveyron) ; demeurant à Paris ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Jean-Louis Frayssinet était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était garde dans la 1re compagnie de marche du 160e bataillon (ou 106e ?), ainsi que sous la Commune de Paris. Il était à Vanves le 23 avril 1871, puis au fort de Bicêtre. Pendant la Semaine sanglante, il participa à la défense de la barricade de la rue Percée-Saint-Antoine (aujourd’hui rue du Prévôt, IVe arr.). Il fut arrêté le 28 mai, porte de Romainville, par les Prussiens.
Le 2 avril 1872, le 8e conseil de guerre le condamna à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Remise de sa peine lui fut faite le 4 janvier 1878, et l’obligation de résidence fut levée le 31 octobre 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59570, notice FRAYSSINET Jean-Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 novembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768 et BB 27. — Notes de Louis Bretonnière.

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