Né le 10 mai 1831 à Lunéville (Meurthe) ; ouvrier gantier ; communard.
Il était veuf, père de quatre enfants. Il fut garde, puis sergent et délégué au comité révolutionnaire dit comité du cercle du 132e bataillon, 3e compagnie. Il aurait été ensuite lieutenant au 178e bataillon.
Après la Commune il s’exila en Belgique et arriva à Bruxelles, le 5 août 1872. Mais la misère le poussa à rentrer en France et à se constituer prisonnier. Il avait été condamné, le 24 avril 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le jugement contradictoire du 7 avril (août ?) 1874, le condamna à la déportation simple ; il était alors emprisonné à Quélern. La peine, peu après commuée en dix ans de bannissement, fut remise le 26 février 1879. Frédel quittera peu après la Belgique où il était revenu.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/807 et H colonies 254. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. générales royaume de Belgique, 4e section, police des étrangers, n° 254.617. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.