FRENETTE Jules, Didier

Né le 9 mars 1840 à Langres (Haute-Marne) ; tanneur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il avait subi, le 22 mai 1861, étant militaire, une peine de cinq ans de travaux publics pour insultes envers son supérieur. Depuis, il avait été condamné trois fois pour vagabondage et injures aux agents : le 18 janvier 1869, à quinze jours de prison, le 12 février 1869 à deux mois de prison, le 25 août 1870 à huit jours de prison.
Ancien militaire, il fut rappelé, pour la durée de la guerre, au 139e régiment de ligne ; il fut licencié le 9 mars 1871 et vint à Paris. Il travailla chez un tanneur, rue de la Glacière, XIIIe arr. « Le 25 avril, des fédérés vinrent fermer l’atelier et emmenèrent avec eux les ouvriers. C’est ainsi qu’il fut enrôlé au 101e bataillon. » Il fut arrêté le 25 mai.
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 10 mai 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Le 27 novembre 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par le Tage. Il avait été mal noté en déportation.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59585, notice FRENETTE Jules, Didier, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable