FRÉTEL Hippolyte, Louis

Né le 11 janvier 1835 à Paris ; y demeurant ; fondeur en bronze ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il vivait en concubinage. Il était capitaine dans la 3e compagnie du 237e bataillon de la Garde nationale ; en service actif dès le 2 avril 1871, il passa huit jours à la porte Maillot, puis alla à Issy ; après s’être fait porter malade quelques jours, il occupa Passy, puis la porte d’Auteuil ; il aurait jeté ses armes lors de l’entrée des troupes et se serait réfugié chez un ami demeurant rue de l’Annonciation (XVIe arr.) ; il y fut arrêté le lendemain.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 9 décembre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Remise de sa peine lui fut faite le 15 janvier 1879 et il rentra par la Seudre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59601, notice FRÉTEL Hippolyte, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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