Né le 28 février 1851 à Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (Orne) ; demeurant à Paris, 23, rue Dulong (XVIIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné à Paris, le 27 mai 1868, à quatre mois de prison pour vol et, le 29 décembre 1869, à trois mois pour complicité de vol.
Il était fusilier-marin pendant le 1er Siège, puis garde dans le 259e bataillon fédéré, « mais le condamné a formellement nié avoir servi la Commune » ; il dit que, le 18 mai 1871, des fédérés l’ont armé, mais qu’il s’est caché ensuite ; le 27 mai, il se rendit aux Prussiens ; mais il fut contredit par son père et sa logeuse. Il fut incarcéré à Rochefort.
Le 28 mars 1872, le 15e conseil de guerre le condamna à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.