FREYSSINIER Louis

Né le 25 avril 1843 à Paris ; y demeurant ; déménageur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il fut condamné, en 1865, à quinze jours de prison pour insultes envers un agent de la force publique, et, en 1867, à un mois de prison pour homicide par imprudence. Il se serait livré à l’ivrognerie.
Pendant le 1er Siège de Paris, il était garde au 190e bataillon et entra, après le 18 mars 1871, dans la 9e compagnie de marche du 180e bataillon. Au début de mai, il alla au fort d’Issy, puis, du 21 au 23 mai, au poste de défense d’une barricade, au coin de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et de la rue de Charonne, XIe arr. Il affirma s’être réfugié chez sa sœur, rue Sedaine, XIe arr., à partir du 23 mai. Il fut arrêté le 21 juin.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 26 février 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 12 juillet 1877, en sept ans de détention ; remise du reste lui fut faite le 9 septembre 1878. Il avait été bien noté en déportation. Le droit de surveillance de la police fut levé le 15 janvier 1879. Il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59608, notice FREYSSINIER Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable