FRISON Alexandre, Maximilien

Né le 12 décembre 1836 à Amy (Oise) ; demeurant à Paris, 33, rue d’Enfer (XIVe arr.) ; garçon de salle ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège, il était caporal au 119e bataillon de la Garde nationale. Il fut sergent fourrier, puis sergent-major sous la Commune de Paris. Le 18 mars 1871, il était à Issy, puis il passa quinze jours au fort de Bicêtre. Le 7 mai, il était de nouveau à Issy ; il resta deux jours sur la barricade des Moulineaux, puis retourna, le 13, à Paris. Après l’insurrection, il resta chez lui jusqu’au 7 juin ; apprenant qu’il était recherché, il se retira chez sa maîtresse, rue des Fossés-Saint-Jacques, Ve arr. Il fut arrêté avec elle le 17 juin et incarcéré à Rochefort.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 6 janvier 1872, à la déportation simple avec privation de droits civiques. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59624, notice FRISON Alexandre, Maximilien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot. — Note de Louis Bretonnière.

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