Né le 28 octobre 1843 à Notre-Dame-de-Fresnay (Calvados) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait subi deux condamnations pour vol, en 1861 et en 1864.
Garde, pendant la Commune de Paris, au 67e bataillon fédéré, il fut condamné, le 2 mars 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine étant commuée en cinq ans de bannissement en 1879, il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/848 et H colonies 81. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.