FROGER Constant, Alphonse

Né le 23 avril 1838 à Neufchâtel-en-Saosnois (Sarthe), mort le 29 décembre 1893 à Montrouge (Seine) ; demeurant à Vanves (Seine), 16, route de Châtillon ; menuisier ; communard.

Fils d’un menuisier, marié à une blanchisseuse et père de deux enfants, Constant Froger avait subi deux condamnations, à 16 F d’amende chacune, pour outrages à un agent de la force publique et coups volontaires, le 16 juin 1868 et le 26 juin 1870.
Pendant le 1er Siège de Paris, il se trouvait dans la 2e compagnie du 103e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il avait travaillé quelque temps, semble-t-il, puis, au début d’avril 1871, il se fit incorporer dans la 3e compagnie du 41e bataillon. Il fut élu, peu après, sergent-fourrier. Le 21 mai ayant suivi sa compagnie dans Paris, il fit arrêter un caporal suspecté d’être « un espion prussien » en raison de son accent, il le remit au chef de poste de l’hospice des Enfants-Assistés, rue d’Enfer, Jules Bisset, qui le relâchât. Froger dénonça Bisset au comité de Vigilance et l’arrêta ; il n’accomplit aucun service après le 25 mai.
Le 4 mai 1872, le 4e conseil de guerre le condamna à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques, puis sa peine fut commuée le 8 mai 1873 en trois ans de prison, la privation des droits civiques étant maintenue.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59634, notice FROGER Constant, Alphonse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 octobre 2022.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 121 (466). — Arch. Paris, D2R4 92. — Arch. Nat., BB 24/768. — Arch. Dép. Hauts-de-Seine, E_NUM_VAN_D1893 (277). — Notes de P.-H. Zaidman.

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