FROGER Marin

Né le 27 février 1828 à Jupilles (Sarthe) ; demeurant à Paris, rue du Château-des-Rentiers (XIIIe arr.) ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Veuf, sans enfant, il vivait en concubinage. C’était un ancien militaire qui devint caporal au 120e bataillon lors du 1er Siège et conserva son grade sous la Commune de Paris jusqu’au 15 mai 1871 ; il fut ensuite élu sous-lieutenant. Il alla à Gentilly, à Bicêtre, au Moulin-Saquet (un jour seulement, prétendit-il). Du 22 au 25 mai, il se trouvait à la barricade de la rue Clisson, près de la place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr. Il serait alors rentré chez lui et n’aurait plus combattu.
Les renseignements recueillis lui étaient très favorables. Le 7e conseil de guerre le condamna, le 26 janvier 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Le 30 juillet 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Puis, le 15 janvier 1879, il obtint remise complète et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59635, notice FROGER Marin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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