GACHET Julien

Né le 20 août 1844 à Paris ; ouvrier opticien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il avait subi avant 1870 cinq condamnations pour escroquerie et vols : le 11 septembre 1863, un mois de prison pour vol ; le 30 novembre 1863, deux mois pour escroquerie ; le 21 juillet 1864, six mois pour le même motif ; pour escroquerie encore, treize mois le 20 février 1865 ; deux ans le 28 août 1866 pour vol et un mois le 17 juin 1870, à Vendôme (Loir-et-Cher), plus deux mois, le 16 août 1870, à Orléans (Loiret) pour rupture de ban.
Il était en résidence forcée à Tours (Indre-et-Loire) à la suite de sa condamnation et, en août 1870, il s’engagea pour la durée de la guerre ; le 11 mars 1871, il était congédié à Bayonne (Basses-Pyrénées) ; il arriva à Paris le 14 et, au début d’avril, se fit incorporer au 190e bataillon de la Garde nationale ; il fut arrêté le 23 mai ; il avait combattu, bien qu’il le niât.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 16 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut remise, le 20 novembre 1877, sous condition de résider en Nouvelle-Calédonie, elle-même remise le 21 juin 1879 ; il rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59690, notice GACHET Julien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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