GACON Louis, Frédéric

Né le 8 novembre 1851 à Nevers (Nièvre) ; demeurant à Paris, 16, rue de Cotte (XIIe arr.) ; ébéniste ; communard.

Il était célibataire. Il avait une santé chancelante et ne put obtenir, pendant le 1er Siège, de faire partie d’un bataillon de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il entra en avril 1871 dans une compagnie de marche du 200e bataillon. Le 6 mai, il suivit son bataillon à Malakoff et fut emprisonné dix jours à la caserne de Reuilly d’où il sortit le 23 après avoir déclaré qu’il avait un frère dans l’armée régulière (37e régiment d’infanterie) et qu’il ne voulait pas continuer son service. Il avait dû aller à sa sortie dans une compagnie d’Éclaireurs du 52e bataillon et, le 26 mai, à la barricade de la rue d’Aligre, XIIe arr. ; il fut arrêté le 27.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient favorables et, devant le conseil, il eut une attitude « des plus convenables ». Le 15e conseil de guerre le condamna, le 13 avril 1872, à cinq ans de détention et à la surveillance à vie ; le 6 juillet 1872, il obtint la remise de sa peine et de la surveillance de la police, mais la privation de ses droits civiques fut maintenue.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59698, notice GACON Louis, Frédéric, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 juin 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/745.

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