GAILLARD Jean-Baptiste

Né le 25 mai 1835 à Saint-Florent-sur-Cher (Cher) ; demeurant à Passy ; tailleur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait subi trois condamnations pour outrages et menaces envers la gendarmerie, rébellion envers agents de la force publique, coups et blessures volontaires.
Pendant le 1er Siège, il appartînt au 33e régiment de Paris ; après le 18 mars 1871, il entra dans une compagnie sédentaire du 38e bataillon de la Garde nationale et affirma ne plus avoir pris les armes à partir du 18 mai ; il fut arrêté à Ménilmontant (XXe arr.) le 27 mai.
Le 25e conseil de guerre le condamna, le 27 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 15 août 1876, sa peine fut commuée en six ans de détention, puis remise le 5 novembre 1877 ; le droit de surveillance de la police fut levé le 14 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59737, notice GAILLARD Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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