GALLET Isidore, Eugène

Né le 28 janvier 1839 à Betoncourt (Haute-Saône) — qui peut être soit Betoncourt-lès-Brotte, soit Betoncourt-sur-Mance, soit Betoncourt-les-Ménétriers, soit enfin Betoncourt-Saint-Pancras — mais on ne trouva pas d’acte de naissance applicable ; crémier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant ; ancien soldat. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut lieutenant à la 3e compagnie de marche du 239e bataillon de la Garde nationale ; il fut réélu le 31 mars 1871 et continua à servir en cette qualité jusqu’au 30 avril ; il fut alors élu capitaine à la même compagnie ; en avril, il fit du service aux forts de Bicêtre et d’Ivry ; il rentra d’Ivry le 23 mai et aurait cessé tout service.
Le commissaire de police du quartier des Enfants-Rouges, IIIe arr., le dit homme exalté. Le 8e conseil de guerre le condamna, le 19 octobre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 11 août 1876, en déportation simple, puis, le 26 novembre 1878, en huit ans de détention ; le reste de sa peine lui fut remis le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59770, notice GALLET Isidore, Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 juin 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable