Né le 22 mars 1833 à Champ-d’Oiseau (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris, 7, rue Maurice-Mayer (XIIIe arr.) ; charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il fit un congé au 2e régiment du génie et fut libéré en 1860 avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège de Paris, il était sergent dans la 8e compagnie sédentaire du 101e bataillon de la Garde nationale ; le 8 avril 1871, il ne fut pas réélu, mais il figura sur les contrôles d’une compagnie de marche ; il serait resté chez lui, du 21 au 25 mai, et fut arrêté le 25 dans la rue.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 18 mai 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 30 août 1877, il écrivait aux autorités : « Mes intentions ne sont pas de faire un recours en grâce actuellement. » Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.