GAMBIER Léon

Né le 27 septembre 1851 à Saint-Ghislain (Belgique) ; batelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était célibataire ; il habitait la France depuis quinze ans environ. Il avait été condamné, en 1864, à trois mois de prison pour vol et coups ; en 1868, à six mois pour vol ; en 1869, à trois mois pour coups ; le 10 mai 1870 à six mois également de prison pour vol et coups.
C’était un engagé volontaire, pour la durée de la guerre, dans la 13e batterie d’artillerie ; dans le courant de février 1871, il abandonna sa batterie et rentra chez ses parents à Saint-Denis ; il ne serait venu à Paris que le 22 mai et, contraint alors de se joindre au 159e bataillon fédéré, il se serait échappé et aurait erré dans Paris jusqu’au 27 mai, jour où il fut fait prisonnier près de la mairie du XIe arrondissement.
Selon le commissaire de police de Saint-Denis, il aurait servi la Commune du début à la fin. Le 15e conseil de guerre le condamna, le 30 janvier 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Léon Gambier fut condamné à un an de prison en 1874, pour évasion concertée.
C’était, dit un rapport de police, « un des plus mauvais sujets » de la bande dite « la Tierce », société secrète constituée par certains déportés. Il mourut le 29 novembre 1878.
Voir Zingé F.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59812, notice GAMBIER Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Notes de M. Cordillot.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable