Né le 3 juillet 1836 à Paris ; y demeurant, 37, rue Volta (IIIe arr.) ; ciseleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, en 1860, à six jours de prison pour rébellion.
Pendant le 1er Siège de Paris, il était simple garde dans la 3e compagnie sédentaire du 88e bataillon de la Garde nationale ; il passa dans la 1re compagnie de marche lors de l’insurrection ; il prétendit avoir cessé tout service le 18 mai 1871.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 7 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 9 mars 1877, sa peine fut commuée en déportation simple ; il occupait, en déportation, l’emploi de sacristain. Il mourut, le 23 novembre 1877, à l’hôpital des Pins, d’une « phtisie avancée ».
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.