Né le 29 novembre 1836 à Lombron, arr. du Mans (Sarthe) ; cocher ; communard.
Il était veuf, père de quatre enfants qui n’étaient pas à sa charge. Il avait été condamné, dit-il, deux fois pour braconnage, à un mois et à quinze jours de prison ; le commissaire de police du quartier Necker, XVe arr., donna sur lui de mauvais renseignements : il le disait exalté et brutal.
Engagé volontaire pour la durée de la guerre, Principe Ganot fut licencié le 5 avril 1871 à Besançon ; il vint à Paris le 9 et fut incorporé dans le bataillon des Enfants-Perdus sous les ordres du général Eudes. Il fut blessé le 22 mai, rue de Grenelle, et transporté à l’ambulance du Jardin-des-Plantes où il fut fait prisonnier.
Le 16e conseil de guerre le condamna, le 23 mars 1872, à deux ans de prison et à dix ans de privation de ses droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/757. — État civil en ligne cote Lombron N 1833-1852 5 MI 175_15-16, vue 54/388.