Né le 16 février 1846 à Lannoy (Nord) ; demeurant à Paris, 2, rue Molay — serait-ce Meslay, IIIe arr. ? ; meunier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège de Paris, il n’avait fait aucun service, n’ayant pas la taille réglementaire.
Le 28 mars 1871, il entra comme simple garde dans la 2e compagnie de marche du 239e bataillon de la Garde nationale. Il fut fait prisonnier à Belleville le 27 ou le 28 mai.
Il eut une tenue « des plus inconvenantes » durant l’instruction. En janvier 1861, il avait été condamné à huit jours de prison pour vol et il était dans la misère lorsqu’il s’enrôla ; son frère fit cinq mois sur les pontons, après avoir été arrêté le 24 mai, alors qu’il venait de travailler, comme l’attesta son patron. Le 1er mai 1872, le 7e conseil de guerre condamna Gantier à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 24 juillet 1876, sa peine fut commuée en huit ans de détention et il obtint une remise de deux ans le 25 mars 1878.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/768. — Note de Louis Bretonnière.