GAPAROUX Auguste, Alexandre

Né le 16 août 1828 à Pierrefitte-sur-Seine (Seine) ; demeurant à Paris, impasse Dany (VIIIe arr.) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, il avait été libéré avec un certificat de bonne conduite. Il fut élu, en septembre 1870, sous-lieutenant au 71e bataillon de la Garde nationale, démissionna parce que n’ayant pu obtenir le grade de capitaine et se fit cantinier.
Il était absent de Paris le 18 mars 1871, mais il revint quelques jours après ; le commissaire de police du quartier de l’Europe, VIIIe arr., le signalait comme un « fervent adepte de la Commune ». Il obtint le grade de capitaine ; il serait sorti de Paris le 19 mai — un certificat confirma cette allégation.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 8 novembre 1871, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; le 9 décembre 1873, il fut autorisé à résider sur la Grande-Terre ; le 14 février 1877, sa peine fut commuée en huit ans de détention ; il arriva à Belle-Île le 9 octobre 1877, et une note du 23 mars 1878 mentionnait qu’il avait une bonne conduite ; il fit une demande de recours en grâce qu’il signa A. Gaparoux... (suivi des trois points maçonniques), ce qui semble indiquer qu’il était franc-maçon — Voir Thirifocq E. Le 22 mai 1878, il obtint la remise du reste de sa peine.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59860, notice GAPAROUX Auguste, Alexandre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751 et BB 27.

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