GARET Gustave, Édouard

Né à Balan (Ardennes), le 10 février 1848 ; dessinateur ; sous-lieutenant d’état-major à la place d’Asnières pendant la Commune ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs.

Gustave Garet se rendit en Belgique en 1869 et s’installa à Bruxelles (16 octobre). Selon un rapport de la police belge de mai 1870, il remplissait alors les fonctions de secrétaire de la section bruxelloise de l’Internationale, rédigeait les procès-verbaux des séances, mais c’était un membre belge du comité de la section qui les signait.
En juillet 1870, Gustave Garet, chaud partisan de l’action immédiate (sorties avec drapeaux rouges, manifestations dans les rues) entra en conflit à ce propos avec Brismée, puis avec E. Hins.

En septembre 1870, il rentra en France pour prendre part à la lutte et combattit dans la garde mobile (bataillon des Ardennes). En janvier 1871, il s’échappa de Mézières et rentra en Belgique, mais revint pour servir la Commune de Paris. Sous-lieutenant à l’état-major de la place d’Asnières, membre du Comité central, il commanda le feu à la place du Château d’Eau.
Il fut condamné par contumace, le 10 janvier (ou février ?) 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
À Paris, il habitait, 11, rue de Flandre, dans le XIXe arr.
Réfugié à Bruxelles, Gustave Garet s’y livra encore à des « menées socialistes ». Il fut gracié le 8 mai 1879 et mourut à Sedan (Ardennes) le 25 juillet de la même année.
Il était marié, père d’un enfant.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article59885, notice GARET Gustave, Édouard, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 juillet 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/865, n° 7282. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil, n° 698. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. générales Royaume Belgique, 4e section, police des étrangers, n° 225382 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Note de Louis Bretonnière.

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