GARNIAUX Désiré

Il était marié, père de trois enfants. Il avait fait faillite en 1862 et, cette même année, il avait été condamné à 25 F d’amende pour détention de faux poids, à 50 F pour outrage public à la pudeur ; en 1869, à quinze jours de prison pour vol. D’après les renseignements du commissaire de police de Bercy, XIIe arr., sa femme l’avait abandonné ; ce n’était pas un mauvais sujet, mais il s’adonnait à la boisson.
Au début de mai 1871, il ne serait entré que par contrainte à la 1re compagnie de marche du 121e bataillon fédéré ; du 10 au 13 mai, il était au Petit-Vanves ; le 19, il alla à Passy (XVIe arr.) et fut arrêté le 22.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 2 avril 1872, à cinq ans de détention et à la privation de ses droits civiques ; il était très bien noté à Belle-Île en juillet 1876 ; le droit de surveillance de la police fut levé le 31 décembre 1878.