Né le 2 mai 1842 à Vecqueville, Haute-Marne (pas d’acte applicable aux registres de l’état-civil) ; forgeron ; communard.
Il était célibataire. D’après le commissaire de police de Charenton, le directeur et un contremaître de l’usine de Gravelle où il travaillait, Jules Garnier était un « meneur d’atelier », homme violent et « capable de tout ».
Pendant le 1er Siège et sous la Commune de Paris, il appartint au 51e bataillon de la Garde nationale et passa, à la date du 1er mars 1871, dans un corps de fusiliers marins ; il avait 1.100 F d’économies au début du Siège ; il fut fait prisonnier, le 22 mai, près de la place de la Concorde, VIIIe arr., et d’abord condamné à la déportation simple par le 15e conseil de guerre, puis le jugement fut cassé pour fausse application de la loi ; le 20e conseil de guerre le condamna alors, le 20 février 1872, à dix ans de détention ; le 4 janvier 1877, Jules Garnier bénéficia d’une remise de deux ans ; bien noté (Thouars, 11 janvier 1878), il obtint, le 4 mars 1878, une remise d’un an, puis, le 15 janvier 1879, remise du reste de sa peine.
Voir Garnier, originaire de la Haute-Marne.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/756.