Né le 17 octobre 1838 à Saint-Mihiel (Meuse) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi, de 1860 à 1869, six condamnations pour vol et vagabondage, de un mois à deux ans de prison, pour un total de sept ans et un mois.
Réformé pour infirmité, il s’engagea néanmoins le 18 mars 1871, et fut condamné, le 8 mars 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation simple. Embarqué à bord de la Guerrière, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.